TIANJIN, 29 janvier (Xinhua) -- Dans l'usine de la société Dynapac, filiale du groupe français Fayat située dans la municipalité de Tianjin, dans le nord de la Chine, le vacarme de machines en pleine action règne en maître. Les ouvriers, agiles et concentrés, se faufilent entre les équipements, supervisant avec expertise ce ballet mécanique.
Dynapac est une entreprise multinationale spécialisée dans la fabrication d'équipements de compactage et de finisseurs de routes. Présente sur le marché chinois depuis plus de 20 ans, elle a su s'imposer comme un acteur de premier plan.
Bo Xinyan, directrice exécutive de Dynapac en Chine, souligne que le marché chinois est remarquablement diversifié, offrant un panorama global dans un seul pays. "Cette diversité crée de nombreuses opportunités pour les entreprises internationales et enrichit notre expérience pour l'expansion de nos activités dans d'autres régions", déclare-t-elle.
L'hétérogénéité du marché chinois attire diverses entreprises françaises. Par exemple, dans la Nouvelle Zone de Binhai, à Tianjin, on recense actuellement 40 entreprises françaises. Elles génèrent un chiffre d'affaires cumulé de 10,5 milliards de yuans (1,465 milliard de dollars) et emploient plus de 5.000 personnes.
Selon la commission du développement et de la réforme de la Nouvelle Zone de Binhai, 35% de ces entreprises françaises travaillent dans le secteur manufacturier. Elles sont suivies par les entreprises de commerce de gros et de détail, qui représentent 22,5%, et les entreprises de recherche scientifique et de services techniques, avec 20%. Parmi elles figurent Airbus Tianjin Delivery Center Co., Ltd et le groupe Schneider Electric.
Lors de sa visite en Chine en novembre dernier, Peter Weckesser, directeur général numérique de Schneider Electric, a souligné que la Chine était désormais un leader mondial dans le développement des technologies de l'information, telles que l'intelligence artificielle (IA), la 5G et l'informatique en nuage.
Il a mentionné l'énorme potentiel et les immenses opportunités que présente l'économie numérique chinoise. "En tant qu'entreprise axée sur la technologie, il est primordial pour nous de nouer proactivement des partenariats avec des acteurs écologiques comme la Chine", a-t-il déclaré.
Depuis 2023, des projets d'envergure tels que la deuxième ligne d'assemblage final d'Airbus, le centre mondial de distribution de pièces détachées du groupe Fayat et la nouvelle usine de Schneider Wingoal (Tianjin) Electric Equipment Co. Ltd ont été inaugurés en Chine.
Du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024, les détenteurs de passeports ordinaires de France, d'Allemagne, d'Italie, des Pays-Bas, d'Espagne et de Malaisie pourront entrer en Chine sans visa pour les affaires, le tourisme, la visite de parents et d'amis et le transit pour une durée maximale de 15 jours, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
Cette politique d'exemption de visa devrait favoriser les échanges. "A l'issue de la semaine fériée du Nouvel An chinois, Jean-Claude Fayat, PDG du groupe Fayat, se rendra en Chine. Nous prévoyons de planifier en détail notre stratégie de développement en Chine pour les 5 à 10 prochaines années", d'après Mme Bo. Fin