DUBAI, 7 décembre (Xinhua) -- "Les discours sont maintenant terminés", a affirmé le ministre malawien de l'Energie, Ibrahim Matola, lors de la 28e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), exhortant les pays développés à tenir leur promesse de fournir des fonds pour le climat.
Les pays développés doivent "joindre le geste à la parole", a déclaré le ministre à Xinhua lors d'un récent entretien, ajoutant : "Il est temps de mettre en œuvre ce dont nous sommes convenus".
En tant que principaux émetteurs de carbone depuis la révolution industrielle, les pays développés ont la responsabilité historique et l'obligation légale d'aider les pays en développement, qui sont les principales victimes du changement climatique.
Lors de la conférence sur le climat qui s'est tenue à Copenhague en 2009, les pays développés se sont engagés à fournir chaque année 100 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique d'ici à 2020. Toutefois, cette promesse n'a pas encore été tenue.
Le Malawi, pays d'Afrique australe, a été gravement touché par des conditions météorologiques extrêmes et est sujet à des catastrophes naturelles telles que les sécheresses et les inondations.
Le développement de pays tels que le Malawi permettrait de minimiser les effets du changement climatique, a estimé M. Matola.
"Une fois que ces pays se seront développés, ils auront davantage besoin d'électricité", a-t-il noté, ajoutant qu'ils avaient encore besoin des fonds promis par les pays développés.
La COP28 se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre. L'un des thèmes centraux des négociations sur le climat est d'aider les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique et à atténuer les dommages causés par les catastrophes climatiques. Fin