NEW YORK, 21 juin (Xinhua) -- La violence par armes à feu n'est pas un problème spécifiquement urbain, ni spécifiquement liée aux centres-villes, aux "villes bleues" (démocrates) ou aux "Etat rouges" (républicains), mais constitue un véritable "problème américain", selon un article publié lundi par le Washington Post.
"Les Américains sont doués pour envoyer des pensées et des prières le lundi matin après avoir regardé les informations sur les violences du week-end. Nous secouons la tête avec incrédulité, et nous nous réjouissons secrètement de vivre en banlieue", a indiqué l'article.
Le fait est cependant que Washington DC, Chicago, Los Angeles, Détroit et la Nouvelle-Orléans sont désormais de véritables "capitales américaines du meurtre", et que de nouvelles villes continuent à rejoindre cette liste, comme Aurora, Newtown, Parkland, Buffalo ou Uvalde, selon l'article.
"Maintenant que nous savons que les coups de feu n'ont pas de code postal, sommes-nous prêts à discuter de la manière de faire cesser cela ?" a demandé l'article intitulé "La violence par armes à feu à DC n'est pas un problème 'urbain', c'est un problème américain".
"Je continuerai à souligner ceci : la disponibilité continue des armes à feu ne peut être tolérée, et nous devons poursuivre nos efforts pour retirer les armes des rues", a indiqué Brianne K. Nadeau, membre du conseil municipal de Washington DC. Fin
