TEHERAN, 30 mai (Xinhua) -- L'Iran a exclu mercredi la possibilité qu'une explosion liée à un sabotage soit à l'origine de l'accident d'hélicoptère qui a entraîné la mort du président iranien Ebrahim Raïssi et de son entourage, ont rapporté les médias locaux.
L'état-major général des forces armées iraniennes a publié mercredi le deuxième rapport sur les causes de l'accident d'hélicoptère, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
Le rapport indique qu'au vu des résultats des tests effectués sur l'épave et les pièces restantes de l'hélicoptère, de la manière dont les restes ont été dispersés sur les lieux de l'incident et de leur distance par rapport au fuselage, la possibilité d'une explosion causée par un acte de sabotage pendant le vol ou quelques instants avant que l'hélicoptère ne s'écrase dans la montagne a été écartée.
Aucun signe d'acte de guerre électronique n'a été détecté sur l'hélicoptère accidenté, fait savoir le rapport, selon lequel les conditions météorologiques sur le chemin du retour vers Tabriz, chef-lieu de la province de l'Azerbaïdjan oriental, nécessiteraient des investigations plus approfondies.
Le poids total des passagers et de l'équipement à bord respectait la limite de la charge maximale de l'hélicoptère au moment du décollage et pendant le vol, d'après le rapport.
En outre, pendant le vol et jusqu'à 69 secondes avant l'incident, le contact a été maintenu avec l'équipage de l'hélicoptère accidenté sur les fréquences spécifiées, ce qui écarte la possibilité d'une perturbation du système de communication ou d'une interférence des fréquences.
Le premier rapport du comité d'enquête de l'état-major général des forces armées iraniennes avait été publié le 23 mai. Fin