JERUSALEM, 24 mai (Xinhua) -- Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé vendredi que son pays avait décidé de "rompre le lien entre la représentation de l'Espagne en Israël et les Palestiniens", et d'interdire au consulat espagnol à Jérusalem de fournir des services aux Palestiniens de Cisjordanie.
M. Katz a fait cette annonce sur le réseau social X en hébreu, en anglais et en espagnol, en précisant qu'il s'agissait d'une réponse à la reconnaissance par l'Espagne d'un Etat palestinien et aux remarques de la vice-Première ministre espagnole, Yolanda Diaz, parlant de "libérer la Palestine du fleuve à la mer".
La Norvège, l'Irlande et l'Espagne ont annoncé mercredi leur reconnaissance officielle de la Palestine en tant qu'Etat. Cette décision a été prise dans un contexte d'indignation internationale face à la crise humanitaire qui sévit à Gaza à la suite de l'opération militaire israélienne.
La reconnaissance de l'Espagne prendra effet le 28 mai, à l'issue d'une session du Conseil des ministres. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné que l'Espagne reconnaissait la Palestine "pour la paix, la justice et la cohérence", exhortant les deux parties à engager le dialogue pour parvenir à une solution à deux Etats.
Comme le montre le site web, situé à Jérusalem-Est, le centre de demande de visa du Consulat général d'Espagne a accepté les demandes provenant de Jérusalem, de Cisjordanie, de la bande de Gaza et des régions voisines. Fin