HEFEI, 3 décembre (Xinhua) -- Le matin du 24 novembre, une cérémonie de livraison s'est tenue au sein de la société CRRC Puzhen Alstom Transportation Systems Co., Ltd. (PATS), une coentreprise sino-française située à Wuhu, dans la province de l'Anhui. PATS a fourni 19 monorails à sept voitures pour la ligne 15 du métro de Sao Paulo, au Brésil.
Le premier train devrait entrer en service au premier semestre de l'année prochaine, ce qui permettra d'augmenter la capacité du réseau ferroviaire urbain de cette ville brésilienne et de faciliter les déplacements des habitants.
Antonio Julio Castiglioni Neto, président du Métro de Sao Paulo, a souligné que l'ajout de ces nouveaux monorails viendrait compléter de manière significative le réseau local de transports publics, offrant une option plus moderne, sûre et efficace à un plus grand nombre de voyageurs.
Ces dernières années, PATS a mené une série de projets de transport ferroviaire en Amérique latine et en Asie, démontrant la qualité et les résultats fructueux de la coopération entre la Chine et la France dans ce domaine.
"La mise en œuvre réussie de ces projets démontre non seulement notre force dans le domaine de la fabrication d'équipements haut de gamme, mais met également en valeur les réalisations innovantes de l'intégration technologique sino-française", a déclaré Harvey Fu, directeur général de PATS.
"Sur le plan technologique, nous avons récemment réalisé des percées significatives en matière d'allègement des véhicules, de maintenance intelligente et de récupération d'énergie, améliorant davantage la disponibilité et la fiabilité des trains. PATS est en passe de devenir l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de systèmes de transport ferroviaire à moyenne et faible capacité", a indiqué M. Fu. La société a livré des monorails et des véhicules de transport automatisé de personnes (APM) ainsi que des solutions de systèmes pour une vingtaine de projets en Chine et à l'étranger.
Le partenariat entre la Chine et la France dans le domaine du transport ferroviaire urbain remonte à loin. Pionnier dans le domaine de l'innovation ferroviaire et de la mobilité, Alstom a commencé à coopérer avec la Chine dès 1958. Aujourd'hui, la Chine est devenue le plus grand marché mondial du transport ferroviaire, avec un réseau ferroviaire urbain s'étendant sur plus de 11.000 km, le plus long au monde, et transportant plus de 100 millions de passagers chaque jour.
"Le transport urbain sur rail connaît un développement rapide depuis plus de 30 ans en Chine. Bien que la demande en la matière ralentisse, cela nous offre des opportunités de nous orienter vers les services de mise à niveau, de renouvellement et de maintenance", a expliqué M. Fu.
Selon lui, l'entreprise est en train de passer d'un modèle axé uniquement sur la fabrication à une approche de service couvrant l'ensemble du cycle de vie, dont la fabrication de voitures et l'exploitation et la maintenance intelligentes.
"Nous encourageons les déplacements écologiques grâce à trois mesures : la récupération d'énergie par freinage régénératif, les caisses de wagons légères en matériaux composites et l'augmentation de la proportion d'aluminium recyclé utilisé", a poursuivi M. Fu.
D'après leurs prévisions, la consommation d'énergie par passager pour la prochaine génération de monorails sera réduite de 15% par kilomètre. Le train sera également équipé d'un système intelligent de gestion de l'énergie, capable d'ajuster la consommation en temps réel en fonction du flux de passagers et des conditions de la ligne.
Aujourd'hui, PATS, entreprise alliant l'innovation chinoise et française, prévoit de promouvoir davantage le développement coordonné du transport ferroviaire et de la construction de villes intelligentes.
En plus de la conception modulaire et personnalisée des trains pour répondre aux besoins spécifiques des différentes villes, l'entreprise se concentrera également sur le développement de matériaux légers et de l'énergie à hydrogène, contribuant à la réalisation des objectifs de réduction des émissions de carbone de la Chine, a conclu M. Fu. Fin
