HARARE, 24 octobre (Xinhua) -- Les exportateurs zimbabwéens sont en quête de nouvelles opportunités de marché et des partenariats commerciaux en Chine en participant cette année à l'Exposition internationale d'importation de Chine (CIIE), a confié à Xinhua Kupakwashe Midzi, conseiller clientèle au département de développement des exportations de ZimTrade, l'agence de promotion commerciale du pays.
Selon lui, environ 15 entreprises des secteurs de la construction, de l'horticulture, des minéraux, de l'art et de l'artisanat, ainsi que des huiles essentielles participeront à ce salon devant s'ouvrir le 5 novembre à Shanghai.
"Ce que nous attendons de la CIIE, c'est qu'elle nous permet de conclure davantage d'affaires, de générer des pistes commerciales et de trouver des entreprises ou des sociétés en Chine qui sont intéressées non seulement par l'achat de produits du Zimbabwe, mais aussi par l'investissement dans la production locale de ces produits", a dit M. Midzi lors d'une récente interview.
A ses yeux, la CIIE a, au fil des ans, servi de plateforme clé pour présenter les produits zimbabwéens et accroître leur visibilité sur le vaste marché chinois.
"Nous sommes impatients de voir les entreprises chinoises et les acheteurs potentiels s'intéresser à ce que le Zimbabwe a à offrir. Dans le secteur de l'horticulture, les domaines d'intérêt comprennent les myrtilles, les piments, les avocats et les noix de Macadamia", a dit Kupakwashe Midzi.
Il a fait remarquer qu'avec la politique chinoise de droits de douane nuls pour les exportations africaines, le Zimbabwe a l'intention d'exploiter davantage le marché chinois pour les produits locaux.
"En ce qui concerne le marché chinois, nous souhaitons également promouvoir les produits en cuir, en particulier le cuir exotique. Nous cherchons également à promouvoir l'art et l'artisanat du Zimbabwe, les produits horticoles et les aliments transformés", a indiqué M. Midzi.
Le Zimbabwe cherche en outre à exporter des produits à valeur ajoutée et basés sur le patrimoine, tels que le vin de baobab, la poudre de baobab et les huiles essentielles dérivées de ressources indigènes.
"Nous avons de l'huile de graines de baobab, de l'huile de marula, qui sont de nouveaux produits développés au Zimbabwe, que nous cherchons à promouvoir, et nous pensons que le marché chinois est le bon marché, que ce soit pour ajouter de la valeur aux produits cosmétiques ou simplement pour la consommation par le marché chinois", a-t-il dit.
Alors que le Zimbabwe s'efforce de renforcer son secteur horticole, les entreprises de production de myrtilles seront représentées à la CIIE suite à la signature d'un protocole d'exportation de myrtilles lors de la visite en Chine du président Emmerson Mnangagwa en septembre.
"Ce protocole est relativement récent, mais nous espérons susciter de l'intérêt afin d'obtenir des informations sur les acheteurs potentiels de myrtilles en Chine. Nous pourrons ainsi transmettre ces informations aux producteurs zimbabwéens et promouvoir les exportations de myrtilles vers la Chine", a dit M. Midzi, ajoutant que le Zimbabwe cherchait également à conclure des protocoles d'exportation pour d'autres produits horticoles, notamment les agrumes et les avocats. Fin
