HARARE, 14 octobre (Xinhua) -- Le Sommet mondial des femmes qui se tient actuellement à Beijing contribue à relever les défis modernes auxquels sont confrontées les femmes des pays du Sud global, a déclaré une entrepreneure zimbabwéenne.
"Dans les pays du Sud global, les jeunes femmes font face à des défis modernes tels que l'exclusion numérique et les chocs climatiques", a indiqué Munashe Shava, directrice générale de l'Association des jeunes agriculteurs du Zimbabwe pour le développement durable, dans un entretien avec Xinhua à Harare, la capitale zimbabwéenne.
Pour promouvoir les droits et la participation économique des femmes, il est essentiel de se concentrer sur l'autonomisation des jeunes femmes, en particulier dans le secteur de l'agroalimentaire, a-t-elle souligné, relevant "l'accès limité à l'irrigation et à la mécanisation" pour les femmes du Sud global.
Par ailleurs, des mesures devraient être prises pour réduire les écarts en matière d'éducation et de compétences qui désavantagent les femmes du Sud global, a-t-elle ajouté.
De plus, "les agricultrices sont en première ligne face à l'insécurité alimentaire et aux chocs climatiques, mais elles sont rarement incluses dans les politiques et le financement de l'action climatique", a fait remarquer Mme Shava, appelant à des efforts mondiaux pour renforcer la résilience des femmes aux chocs climatiques, notamment par des politiques commerciales inclusives.
Mme Shava a également noté que la fracture numérique était devenue un frein majeur aux efforts d'autonomisation des femmes dans les pays du Sud global, et que combler ce fossé était crucial pour promouvoir le développement durable.
Elle s'est dite convaincue que le Sommet mondial des femmes contribuerait à améliorer l'accès à internet à un coût abordable et la formation aux compétences numériques pour les femmes.
Le Sommet mondial des femmes 2025 a ouvert ses portes lundi à Beijing pour une durée de deux jours. Fin
