La Chine et ses partenaires de l'OCS collaborent pour un avenir plus durable (REPORTAGE) - Xinhua - french.news.cn

La Chine et ses partenaires de l'OCS collaborent pour un avenir plus durable (REPORTAGE)

French.news.cn | 2025-08-29 à 14:49

ALMATY, 29 août (Xinhua) -- Plus de 40 éoliennes se dressent dans les vastes prairies de la région d'Akmola, au Kazakhstan, convertissant le vent en électricité propre qui est acheminée directement vers la capitale, Astana, via un réseau de transport de plus de 40 km.

Construit et exploité par une entreprise chinoise, ce parc éolien a été mis en service en septembre 2023, devenant alors le plus grand du pays d'Asie centrale.

Le projet d'Akmola est un exemple de la coopération écologique plus large entre la Chine et les partenaires de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui va de l'énergie propre et de la protection de l'environnement aux véhicules à énergie nouvelle et aux transports durables, dans la poursuite d'objectifs communs de croissance à faible émission de carbone et d'un avenir plus vert.

TRANSFORMER LE DESERT EN OASIS

Autrefois port de pêche animé sur les rives de la mer d'Aral, Muynak, dans le nord-ouest de l'Ouzbékistan, est aujourd'hui entouré par le désert. Des navires rouillés échoués dans le sable témoignent en silence du déclin écologique.

La mer d'Aral, qui était autrefois le quatrième plus grand lac intérieur du monde, a vu sa superficie diminuer de plus de 90% depuis les années 1960 en raison de projets d'irrigation à grande échelle et du changement climatique. Sa quasi-disparition a déclenché une grave crise écologique marquée par des pénuries d'eau, la désertification et la perte de biodiversité. Muynak, autrefois florissante, s'est vidée de ses habitants, contraints de partir.

Pour faire face à cette crise, des experts de l'Institut d'écologie et de géographie du Xinjiang, rattaché à l'Académie chinoise des sciences, se sont associés à des partenaires ouzbeks pour explorer de nouvelles façons de restaurer l'écosystème dans le but de transformer le désert en oasis.

A Muynak, un jardin salin de plus de 12 hectares a été créé, introduisant plus de 30 espèces tolérantes au sel provenant de Chine afin d'aider à restaurer la végétation fragile autour du lac en voie de disparition. L'irrigation goutte à goutte alimentée par l'énergie solaire et les technologies intégrées d'irrigation et de fertilisation ont considérablement amélioré l'efficacité de l'utilisation de l'eau, augmentant ainsi les rendements agricoles et les revenus des agriculteurs. Un laboratoire conjoint sino-ouzbek offre désormais une plateforme essentielle pour la recherche écologique, fournissant des talents et des formations techniques.

"Nous acquérons des connaissances inestimables auprès des experts chinois", a déclaré Mirzambetov Abdirashid, directeur du laboratoire de biotechnologie et de physiologie végétale du Centre international d'innovation pour le bassin de la mer d'Aral en Ouzbékistan. "Nous espérons obtenir des résultats fructueux, qui feront considérablement progresser la science, la technologie et les connaissances en Asie centrale".

Faisant écho à M. Abdirashid, l'écologiste kirghize Anara Sultangaziïeva a estimé que l'expertise de la Chine en matière de lutte contre la désertification et d'irrigation économe en eau pourrait changer la donne pour les membres de l'OCS.

"Ces solutions peuvent contribuer à améliorer et à protéger nos écosystèmes tout en permettant un développement durable et à faible émission de carbone", a-t-elle souligné.

DES TRANSPORTS PLUS ECOLOGIQUES AU QUOTIDIEN

Une campagne intitulée "Semaine de la mobilité verte" a récemment été lancée à Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan, afin d'encourager les habitants à adopter des modes de transport plus propres.

Les bus électriques fabriqués en Chine ont remporté un franc succès lors de cet événement.

Qualifiant ces bus de "100 % écologiques", Nessibeli, une étudiante de 16 ans qui les emprunte presque quotidiennement, a témoigné : "Ils sont très silencieux, équipés d'une climatisation confortable, et ils facilitent grandement la vie".

Ackhat, un chauffeur de taxi, partage le même avis, affirmant que sa voiture électrique chinoise est "économique, respectueuse de l'environnement et dotée de technologies intelligentes".

A Almaty et dans de nombreuses autres villes d'Asie centrale, les véhicules chinois à énergie nouvelle font désormais partie du quotidien, contribuant au développement des systèmes de transport écologiques locaux et à la décarbonisation des villes.

A Bichkek, la capitale du Kirghizistan, Nourkin, un habitant de la ville, s'apprête à acheter un véhicule chinois à énergie nouvelle. A ses yeux, ils sont élégants, sophistiqués et proposés à des prix compétitifs. "Beaucoup de mes connaissances ont hâte de les essayer. J'espère que nous en verrons davantage sur les routes".

La part de marché croissante des véhicules chinois à énergie nouvelle souligne la forte confiance accordée à la technologie et à la fabrication chinoises. Prenons l'exemple de l'Ouzbékistan : en 2024, le pays a importé 24.095 voitures électriques, dont 23.982 provenaient de Chine.

La Chine reste engagée dans sa transformation vers un développement écologique et de haute qualité, avec des technologies propres et à faible émission de carbone qui stimulent la transition, a observé Oleg Deripaska, président russe du Conseil écologique du Comité d'amitié, de paix et de développement Chine-Russie.

Des pays comme la Russie espèrent également approfondir leurs échanges et élargir leur coopération avec la Chine, a-t-il ajouté. Fin

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