Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné lundi une frappe aérienne meurtrière menée plus tôt dans la journée par Israël contre l'hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
TEHERAN, 26 août (Xinhua) -- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné lundi une frappe aérienne meurtrière menée plus tôt dans la journée par Israël contre l'hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Ce bombardement, qui a fait au moins 20 victimes palestiniennes, dont cinq journalistes, et plusieurs blessés, est un "crime odieux", a-t-il déclaré dans un communiqué.
M. Baghaï a estimé que ce "bombardement brutal était un crime de guerre" conçu et perpétré par Israël dans le cadre de son plan de "génocide" contre les Palestiniens visant à éliminer la Palestine en tant que nation et identité.
L'inaction des organisations internationales concernées face aux "violations flagrantes des droits humains et humanitaires commises par Israël à Gaza et en Cisjordanie est honteuse", a-t-il poursuivi, soulignant la responsabilité juridique et morale de tous les gouvernements de mettre fin au "génocide" contre les Palestiniens et de punir les "criminels" israéliens.
L'hôpital Nasser est le dernier hôpital partiellement fonctionnel qui reste dans le sud de Gaza.
