NEW YORK (Nations Unies), 17 juillet (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a qualifié jeudi les discussions entre les dirigeants chypriotes grec et turc de "constructives" après une réunion au siège de l'ONU à New York.
Il a rappelé avoir proposé une réunion en mars dernier pour favoriser un dialogue constructif.
Le président de la République de Chypre, Nikos Christodoulides, et le dirigeant chypriote turc Ersin Tatar, ainsi que les ministres turc et grec des Affaires étrangères et le ministre d'Etat britannique chargé de l'Europe, de l'Amérique du Nord et des Territoires d'outre-mer, représentant les puissances garantes de Chypre, ont assisté à ces pourparlers.
M. Guterres a rapporté que MM. Christodoulides et Tatar avaient passé en revue les progrès accomplis dans les six initiatives de confiance convenues en mars, dont quatre se sont déjà concrétisées : la création d'un comité technique sur la jeunesse, des initiatives conjointes sur l'environnement et le changement climatique, la rénovation de cimetières et un accord de déminage en suspens, dans l'attente des détails techniques finaux.
Il a précisé que les discussions se poursuivraient sur les deux initiatives restantes : l'ouverture de quatre points de passage frontaliers et un projet d'énergie solaire dans la zone tampon.
En outre, les deux dirigeants sont parvenus à un consensus sur la création d'un organe consultatif pour la participation de la société civile, l'échange d'objets culturels, le lancement d'initiatives de surveillance de la qualité de l'air et la lutte contre la pollution aux microplastiques.
Antonio Guterres a par ailleurs annoncé que les deux parties étaient d'accord pour se voir lors de la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre, avant une autre réunion informelle dans son format actuel plus tard dans l'année.
"Il est essentiel de mettre en œuvre ces initiatives - toutes - dans les meilleurs délais, pour le bien de l'ensemble des Chypriotes", a-t-il dit.
Reconnaissant que "la route est encore longue", le secrétaire général de l'ONU a estimé que "ces étapes témoignent clairement d'un engagement à poursuivre le dialogue et à travailler à des initiatives bénéfiques pour l'ensemble de la population". Fin
