BEIJING, 14 mars (Xinhua) -- Le succès de la superproduction d'animation chinoise "Ne Zha 2" suscite un intérêt croissant envers la culture chinoise, certains se penchant même sur des éléments peu visibles dans le film qui révèlent le "code" de la médecine et de la pharmacologie traditionnelles chinoises.
Dans le film, après un combat acharné, le père de Nezha, Li Jing, fait une liste de médicaments traditionnels chinois pour soigner la population, sur laquelle figurent des noms tels que sanqi (panax notoginseng), bingpian (bornéol), honghua (carthame), danggui (angélique chinoise) et sumu (bois de sappan).
Jiaozi, réalisateur de "Ne Zha 2", s'était spécialisé dans la pharmacologie à l'université, avant de se dévouer à l'animation. Il a laissé des traces de la médecine et de la pharmacologie dans la série "Ne Zha".
Selon un expert en médecine traditionnelle chinoise, les ingrédients évoqués ont pour effet de favoriser la circulation sanguine et de traiter la stase sanguine, et s'associent donc au traitement des blessures traumatiques avec inflammation et douleur.
A titre d'exemple, le sanqi est capable d'arrêter les saignements internes et externes, de réduire l'inflammation, de soulager la douleur et d'éliminer le sang extravasé.
D'autres éléments de la médecine traditionnelle chinoise apparaissent également dans le scénario du film. Nezha et Aobing, le yin et le yang, les neuf orifices et les neuf trous de la racine de lotus... A vous de les découvrir.■

