SEOUL, 21 février (Xinhua) -- La police sud-coréenne a ouvert une enquête sur le président Yoon Suk-yeol pour obstruction à l'exécution d'un mandat d'arrêt, ont rapporté vendredi plusieurs médias locaux.
Selon la police, son unité spéciale d'investigation a ouvert l'enquête sur M. Yoon pour suspicion d'obstruction à l'exécution de son mandat d'arrêt.
La police a saisi des SMS échangés entre M. Yoon et Kim Seong-hoon, le chef adjoint du service de sécurité présidentielle, dans lesquels le président inculpé aurait ordonné à M. Kim d'empêcher les enquêteurs de l'arrêter dans la résidence présidentielle.
Les messages ont été transmis le 3 janvier, lorsque les enquêteurs n'ont pas réussi à l'appréhender, et le 7 janvier, lorsque M. Yoon aurait donné à M. Kim des instructions pour bloquer la deuxième tentative d'arrestation.
M. Yoon a été arrêté le 15 janvier et a été inculpé le 26 janvier en tant que meneur présumé d'une insurrection.
Il a assisté jeudi à la première audience préparatoire de son procès pénal, devenant ainsi le premier président en exercice à être jugé au pénal.
S'il est reconnu coupable d'être le meneur de l'insurrection, M. Yoon pourrait être condamné à la peine de mort ou à l'emprisonnement à vie.
La onzième et dernière audience du procès en destitution du président Yoon était prévue pour le 25 février en raison de l'imposition de la loi martiale.
M. Yoon a déclaré une loi martiale d'urgence dans la nuit du 3 décembre 2024, mais celle-ci a été abrogée par l'Assemblée nationale, dirigée par l'opposition, quelques heures plus tard. Fin
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