NEW YORK (Nations Unies), 27 janvier (Xinhua) -- De hauts responsables de l'ONU ont exprimé dimanche leur inquiétude quant à l'escalade de la violence dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
"La situation se détériore rapidement", a déclaré la sous-secrétaire générale de l'ONU, Joyce Msuya, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
Elle a ajouté que des centaines de civils avaient été tués ou blessés au cours des dernières semaines, et que des centaines de milliers avaient fui leurs maisons ou leurs abris pour échapper aux tirs et aux bombardements.
Les tensions sont vives en raison des récentes avancées des rebelles du M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Les rebelles ont pris le contrôle de Sake, une ville considérée comme la dernière défense des forces gouvernementales avant Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, a indiqué que les Nations Unies étaient profondément préoccupées par la reprise des hostilités qui ont conduit à la perte d'une position stratégique à quelques kilomètres de Goma.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a signalé que le chef de l'ONU Antonio Guterres "est profondément préoccupé par l'escalade de la violence dans l'est de la RDC", ajoutant que ce dernier a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Plus de 400.000 personnes ont été déplacées depuis le début de l'année 2025 dans l'est de la RDC, où les conflits entre l'armée congolaise et les groupes armés se sont intensifiés. Fin
