JUBA, 30 novembre (Xinhua) -- Le Soudan du Sud, avec le soutien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé samedi avoir obtenu plus de 282.000 doses de vaccin oral contre le choléra pour mener des campagnes de vaccination dans les secteurs identifiés comme les zones à risque de la transmission du choléra.
Le ministère ougandais de la Santé a indiqué que les vaccins seraient déployés de manière stratégique dans l'Etat du Nil supérieur et dans d'autres lieux prioritaires.
"La prévention du choléra est une priorité dans les zones ciblées pour une intervention multisectorielle", a déclaré la ministre de la Santé, Yolanda Awel Deng, dans un communiqué publié à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Mme Deng a précisé que les campagnes visaient à protéger les populations vulnérables et constituaient une étape fondamentale vers la mise en œuvre d'interventions durables en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène.
Les vaccins seront utilisés pour mettre en œuvre une campagne de vaccination de masse à deux doses dans les comtés de Renk et de Malakal dans l'Etat du Haut-Nil, a ajouté la ministre.
Dans les jours à venir, des doses supplémentaires seront expédiées pour soutenir les efforts de réponse dans d'autres zones touchées. La campagne de vaccination vise à limiter les épidémies de choléra dans ces régions.
Selon Humphrey Karamagi, représentant de l'OMS au Soudan du Sud, le choléra est endémique dans le pays : "Les interventions stratégiques comprennent des campagnes de vaccination contre le choléra dans les zones à risque, la formation d'équipes d'intervention rapide au niveau de l'Etat, ainsi que le prépositionnement et la fourniture de trousses de diagnostic et de matériel essentiel pour la prise en charge des patients. Ces mesures ont permis de renforcer la surveillance et de réagir rapidement aux cas suspects et confirmés."
D'après l'OMS, le choléra continue de poser un problème de santé publique important au Soudan du Sud, exacerbé par les crises humanitaires en cours qui touchent principalement les enfants, les femmes et d'autres groupes vulnérables. Fin