NAIROBI, 29 novembre (Xinhua) -- La neuvième réunion annuelle de l'Organisation des zones économiques spéciales africaines (ZES) s'est achevée vendredi dans la capitale kényane Nairobi, avec des délégués qui ont renouvelé leurs appels à une industrialisation accrue pour augmenter les opportunités d'emploi à travers le continent.
A cette occasion, Stefan Kratzsch, directeur de la division des investissements durables et des entreprises responsables à l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO), a souligné que les ZES pourraient catalyser la croissance économique de l'Afrique, en offrant des incitations fiscales et infrastructurelles pour attirer diverses industries, notant également que les ZES pourraient aider à relancer le secteur manufacturier africain en difficulté, qui a été confronté à des défis en raison de la libéralisation du commerce international.
D'une durée de trois jours et organisée par l'Union africaine, la réunion dont le thème était "Construire des économies résilientes, inclusives et durables : le rôle des ZES africaines pour attirer des investissements à impact et redéfinir la compétitivité" a vu la présence de plus de 300 participants, dont des décideurs politiques, des opérateurs, des représentants d'institutions financières et des fonctionnaires des Nations unies, qui se sont réunis au Centre international des congrès Kenyatta de Nairobi pour aborder les défis auxquels sont confrontées les ZES.
Themba Khumalo, conseiller principal du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a pour sa part affirmé que les ZES pourraient stimuler le commerce intra-africain en diversifiant les produits fabriqués sur le continent, notant également que les parcs industriels attirent les entreprises multinationales, ce qui permet le transfert de compétences et de connaissances à la main-d'œuvre locale.
De son côté, Ron Osman Omar, directeur par intérim de l'industrie, des minéraux, de l'entrepreneuriat et du tourisme à la Commission de l'Union africaine, a souligné que les ZES pourraient intégrer l'Afrique dans la chaîne de valeur industrielle mondiale en ajoutant de la valeur aux matières premières locales, outre que les zones industrielles pourraient apporter un soutien à des industries lucratives, telles que la fabrication automobile, aéronautique et électronique, au profit du continent. Fin