Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé lundi un décaissement de 820 millions de dollars en faveur de l'Egypte dans le cadre d'un programme de prêt de 8 milliards dollars.
LE CAIRE, 26 août (Xinhua) -- Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé lundi un décaissement de 820 millions de dollars en faveur de l'Egypte dans le cadre d'un programme de prêt de 8 milliards dollars.
Le FMI a annoncé que les conditions macroéconomiques en Egypte s'étaient améliorées depuis les premier et deuxième examens du programme en mars, notant que les pressions inflationnistes s'atténuaient progressivement, que les pénuries de devises étrangères avaient été éliminées et que les objectifs budgétaires avaient été atteints.
Cependant, le FMI a averti que l'environnement régional restait difficile et que les défis de politique intérieure nécessitaient une action décisive.
L'environnement régional difficile, y compris "le conflit à Gaza et en Israël, les tensions en mer Rouge, ainsi que la politique intérieure et les défis structurels", nécessite la poursuite de la mise en œuvre des engagements du programme, a précisé le FMI dans un rapport.
Il a recommandé la poursuite de l'assainissement budgétaire, l'amélioration de la mobilisation des recettes et l'accélération des réformes structurelles pour stimuler la croissance du secteur privé.
Cette tranche fait partie d'un accord de prêt élargi de 8 milliards de dollars conclu entre l'Egypte et le FMI en mars pour aider le pays à faire face à l'impact croissant des tensions régionales sur sa macroéconomie.
L'accord de prêt, qui a débuté en décembre 2022, devrait s'achever en septembre 2026, selon le ministère égyptien des Finances.
Au cours des deux dernières années, la pénurie de dollars en Egypte a entraîné la dévaluation de la monnaie locale et l'émergence d'un marché des changes parallèle, plongeant le pays dans l'une de ses pires crises économiques.
La crise a été exacerbée par le conflit de Gaza qui a éclaté en octobre 2023, affectant le secteur touristique égyptien et réduisant de moitié les revenus tirés du canal de Suez.■