NAIROBI, 5 juin (Xinhua) -- La Banque mondiale (BM), des agences onusiennes et des organisations régionales ont appelé à plus d'investissements dans la gestion de l'eau alors que la crise climatique augmente le stress hydrique dans la Corne de l'Afrique.
Des représentants de huit agences des Nations Unies, de la BM, de l'Autorité intergouvernementale pour le développement, de partenaires humanitaires et de développement, d'organisations de la société civile et du secteur privé se sont réunis mardi à Nairobi, capitale du Kenya, pour un dialogue stratégique entre partenaires visant à renforcer la coopération régionale en matière de gestion de l'eau.
Selon ces organisations, jusqu'à une personne sur cinq dans la Corne de l'Afrique n'a pas accès à l'eau propre et sûre, dans une région durement touchée par des sécheresses et des inondations récurrentes.
"Le financement du développement et du climat, ainsi que les investissements par le biais d'initiatives collaboratives et innovantes, sont nécessaires pour permettre aux habitants de la région de prospérer aujourd'hui et à l'avenir", ont déclaré les partenaires dans un communiqué publié à Nairobi.
Environ 30% de la population de la région vit dans des zones arides et semi-arides, ce qui l'expose aux risques d'insécurité hydrique, ont-ils indiqué, notant qu'une grande partie de la région était confrontée à des pénuries d'eau pendant au moins trois mois de l'année.
Sans une action concertée, l'insécurité hydrique et les chocs liés au changement climatique pourraient compromettre les programmes de développement nationaux dans toute la Corne de l'Afrique, ont mis en garde les organisations. Fin
