GENEVE (Nations Unies), 13 décembre (Xinhua) -- Coorganisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et le gouvernement suisse, la seconde édition du Forum mondial des Réfugiés (FMR) a débuté mercredi à Genève.
Parrainée cette année par la Colombie, la France, le Japon, la Jordanie et l'Ouganda, la plus grande conférence internationale portant sur les questions relatives aux réfugiés, organisée tous les quatre ans, se déroule du 13 au 15 décembre. Elle cherche à orienter la discussion internationale vers des solutions alors que le monde compte actuellement 36,4 millions de réfugiés.
Lors de sa rencontre avec la presse, le chef du HCR, Filippo Grandi, a rappelé que la particularité du Forum mondial des Réfugiés était sa faculté de rassembler autour de promesses de tous genres (financières, techniques, matérielles, etc) des acteurs d'horizons aussi divers que les Etats, les régions, les villes, la société civile et le secteur privé. En 2019, 1.700 promesses avaient été récoltées.
M. Grandi a exprimé sa satisfaction, car cette année, on compte plus de 4.000 participants dont le roi Abdallah de Jordanie, la vice-présidente de Colombie Francia Marquez, 65 ministres, 165 représentants de gouvernement et 300 réfugiés. Il a dit que "son souhait le plus cher était que ces trois jours soient placés sous le signe de l'unité dans un monde divisé".
Le chef de l'agence onusienne a exprimé son attachement à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qu'il avait dirigé entre 2010 et 2014. Il a dit n'avoir jamais vécu la perte d'un nombre aussi élevé de membres du personnel onusien (134) en une période aussi courte, à Gaza.
M. Grandi a rappelé qu'environ trois quarts des réfugiés dans le monde sont accueillis dans les pays du Sud. Il a estimé que ces Etats devraient "être reconnus comme un bien public mondial".
Il a dit qu'il était important de ne pas oublier les crises existantes au Soudan, au Sud-Soudan, au Sahel, en Afghanistan (...) qui produisent de nouveaux réfugiés, sans compter les victimes du changement climatique. Fin
