DUBAI, 12 décembre (Xinhua) -- La 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a été prolongée ce mardi au-delà de l'heure prévue par le pays hôte, à savoir 11h heure locale (7h GMT), les participants n'étant pas parvenus à atteindre un consensus sur le projet de texte de l'accord final espéré.
"Nous souhaiterions tous finir à l'heure, mais nous voulons obtenir le résultat le plus ambitieux possible", a déclaré le directeur général de la COP28, Majid Al Suwaidi, en informant les médias des derniers développements de la conférence.
Selon M. Suwaidi, "nous sommes confrontés à l'ordre du jour le plus exigeant de toute l'histoire de la COP".
Il a fait savoir que la présidence et toutes les parties à la conférence "tentent de réaliser quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant (...) quelque chose d'historique", en référence à "l'inclusion dans le texte de dispositions relatives aux énergies fossiles".
Le responsable a souligné que des efforts étaient mis en œuvre pour tendre vers "un plan global visant à combler l'écart entre la situation mondiale actuelle et la situation que nous devons atteindre".
La COP28 a adopté une "double approche", a réaffirmé M. Suwaidi, l'une dirigée par la présidence et l'autre par l'ensemble des parties. Il a toutefois admis que bon nombre de parties avaient le sentiment que le projet de texte "ne répond pas entièrement à leurs préoccupations".
Le directeur général de la COP28 a expliqué qu'un nouveau texte serait rédigé et qu'il comprendrait "tous les éléments dont nous avons besoin en vue d'un projet global pour 2030", que ce soit la réduction des émissions, l'adaptation climatique, les moyens de mise en œuvre ou les pertes et dommages. Fin