TEHERAN, 19 septembre (Xinhua) -- L'Iran a critiqué mardi la décision américaine d'imposer de nouvelles sanctions contre des entités et individus iraniens, y compris des médias, la qualifiant de "tentative élémentaire" d'étouffer la transparence et la vérité.
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Bahadori Jahromi, a déclaré que ces sanctions étaient révélatrices du fait que Washington "craint que la réalité ne soit dévoilée par de grands médias en quête de vérité".
M. Jahromi a aussi mis l'accent sur la politique américaine du deux poids, deux mesures, alors que les Etats-Unis soutiennent les médias alignés sur leurs politiques tout en étouffant les voix indépendantes.
"Les Etats-Unis adorent imposer des sanctions et ils ne peuvent pas s'en passer", selon le porte-parole.
Le gouvernement américain a annoncé la semaine dernière de nouvelles sanctions contre 29 entités et individus iraniens, y compris la chaîne d'information basée à Téhéran Press TV, les agences de presse semi-officielles Fars et Tasnim ainsi que trois de leurs hauts responsables.
Au sujet de l'échange de prisonniers réalisé lundi entre l'Iran et les Etats-Unis, M. Jahromi a noté que c'était une démarche humanitaire "tout à fait conventionnelle dans le domaine du droit international".
L'Iran et les Etats-Unis ont procédé lundi à un échange de prisonniers en libérant chacun cinq détenus. Le même jour, la banque centrale d'Iran a fait savoir que les actifs iraniens précédemment gelés dans des banques sud-coréennes, d'une valeur d'environ 5,94 milliards de dollars, avaient été transférés vers six comptes iraniens dans deux banques qataries. Fin