Le 12 janvier 2023, deux femmes traversent un quartier résidentiel près de la plage de Cotonou, au Bénin. (Xinhua/Li Yahui)
Les cancers gynécologiques, notamment celui du col de l'utérus, et mammaires constituent un problème majeur de santé publique au Bénin, a indiqué vendredi le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin.
COTONOU, 15 septembre (Xinhua) -- Les cancers gynécologiques, notamment celui du col de l'utérus, et mammaires constituent un problème majeur de santé publique au Bénin, a indiqué vendredi le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin.
Au Bénin, selon une étude menée en 2019 par le gouvernement, le cancer du col de l'utérus a une incidence de 14,9 sur 100.000 derrière le cancer du sein qui a une incidence de 22,6/100.000.
S'exprimant lors des 4es Journées scientifiques du Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin (Cngob), qui se déroulent à Cotonou, M. Hounkpatin a fait observer que face à cette situation, le Bénin est souvent confronté au triple défi que représentent le retard au diagnostic, l'insuffisance de plateau technique et celle en ressources humaines.
"Le Bénin ne ménage aucun effort pour soutenir toutes les initiatives permettant de lutter contre ces cancers en mettant un accent particulier sur la prévention", a-t-il néanmoins assuré.
Dans ce cadre, a poursuivi le ministre, le Bénin a lancé en 2019 une phase pilote de dépistage des cancers, d'utilisation de tests des papillomavirus humains (HPV), ainsi que la construction d'un hôpital de référence pour la prise en charge de ces cancers.
Ces 4es Journées scientifiques permettront aux experts béninois et aux partenaires au développement de ce pays dans le secteur sanitaire de se pencher sur des thèmes qui constituent des priorités pour le gouvernement, notamment la santé maternelle et périnatale et les cancers gynécologues et mammaires.
