YAOUNDE, 31 août (Xinhua) -- Le gouvernement camerounais a condamné jeudi le changement anti-constitutionnel au Gabon en cours après le putsch des militaires qui a renversé le régime en place, selon un communiqué de presse publié jeudi soir.
Le Cameroun a qualifié ce coup d'Etat d'un acte qui "viole les principes fondamentaux et les valeurs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale et de l'Union africaine, précise le communiqué signé par le ministre camerounais de la Communication René Emmanuel Sadi.
Les autorités camerounaises ont également exhorté les parties prenantes à veiller à l'intégrité physique du président gabonais Ali Bongo Ondimba et des membres de sa famille, au rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel, et à la préservation de la paix et de la stabilité, peut-on lire dans le document.
Ce mercredi, un groupe d'officiers gabonais a affirmé, au nom du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), avoir pris le pouvoir pour "mettre fin au régime en place" après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo Ondimba qui est au pouvoir depuis 2009. Brice Oligui Nguema, président du CTRI, prêterait serment lundi prochain devant la Cour constitutionnelle en tant que président de la transition du Gabon alors que M. Bongo Ondimba est assigné à résidence, son fils et certains officiels ont été arrêtés. Fin
