NEW YORK, 25 août (Xinhua) -- A l'issue de leur sommet à Johannesburg, en Afrique du Sud, les BRICS ont annoncé leur élargissement avec l'accueil de six nouveaux Etats membres (l'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis), ce qui renforcera la représentation de l'Afrique et de l'Amérique latine et mettra en valeur la grande diversité des systèmes politiques nationaux des Etats membres, a rapporté jeudi le Quincy Institute for Responsible Statecraft.
Selon l'article rédigé par Sarang Shidore, directeur d'études et chercheur principal à l'institut, "l'élargissement - et la liste d'attente encore longue de près de 20 pays - est un signal de demande de structures alternatives pour résoudre les défis communs et promouvoir les intérêts des Etats du Sud, qui ne sont pas satisfaits de l'ordre mondial actuel".
Presque tous les Etats du Sud Global des BRICS, qu'ils soient anciens ou nouveaux, ne sont certainement pas anti-américains, beaucoup d'entre eux étant de proches partenaires de Washington et deux d'entre eux ayant même des troupes américaines stationnées sur leur sol, mais ils souhaitent développer des structures géoéconomiques alternatives qui peuvent combler les profondes lacunes et déficiences de l'ordre actuel dirigé par les Etats-Unis, a noté l'article.
En soulignant la diversité des intérêts des membres des BRICS lors d'une récente conférence de presse, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a semblé minimiser l'importance des BRICS. "Si tel est le cas, c'est une erreur", a indiqué l'article, ajoutant que "l'ère unipolaire touche à sa fin, ou a déjà pris fin". Fin