ISTANBUL, 25 août (Xinhua) -- Les pays des BRICS jouent un rôle de plus en plus important sur la scène internationale et de nombreux pays souhaitent rejoindre le bloc, estime Baris Doster, enseignant à l'Université de Marmara en Turquie, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.
"Nous voyons les économies émergentes du monde (...) se regrouper autour des BRICS, qui deviennent progressivement un centre d'attraction", dit-il.
L'Afrique du Sud a accueilli à Johannesburg le 15e sommet des BRICS de mardi à jeudi, au cours duquel les dirigeants du groupe ont décidé d'inviter six pays, à savoir l'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, à rejoindre le groupe.
"Plus de 40 Etats font la queue pour devenir membres des BRICS", note l'universitaire, ajoutant que cet intérêt massif pour l'adhésion à cette plateforme de coopération indiquait une révolte contre l'unilatéralisme.
M. Doster pense que ce sommet est très important en cette période de turbulences.
Plus de 60 dirigeants et représentants de pays africains et d'autres économies émergentes, ainsi que des dirigeants d'organisations internationales et régionales, tels que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et la présidente de la Nouvelle Banque de développement Dilma Rousseff, ont participé à la rencontre BRICS-Afrique et au dialogue BRICS Plus en marge du 15e sommet des BRICS.
Par ailleurs, l'expert estime que la Chine a déployé de grands efforts pour que le mécanisme de coopération des BRICS devienne un exemple de diplomatie internationale fondée sur l'égalité et le respect des intérêts de tous les pays.
Selon M. Doster, la Chine a déjà fait de son mieux pour promouvoir un développement mondial basé sur la coopération mutuellement bénéfique à travers son Initiative la Ceinture et la Route (ICR).
"La Chine dispose d'un marché intérieur en croissance, en développement et en diversification, ainsi que d'une classe moyenne en expansion. Dans ce contexte, la Chine occupe une position importante, spéciale et unique dans l'économie mondiale", conclut-il. Fin