SYDNEY, 19 juin (Xinhua) -- Maureen Huebel, qui vit avec sa famille à Melbourne, en Australie, ne s'attendait pas à subir un harcèlement en ligne lorsqu'elle a mis en doute la véracité des rapports sur le soi-disant "génocide du Xinjiang" sur les réseaux sociaux.
En mars 2021, Mme Huebel a ouvertement exprimé ses doutes quant aux allégations de génocide dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine, formulées par Adrian Zenz, un chercheur allemand autoproclamé et un "spécialiste de la Chine".
"Quel travail de recherche Adrian Zenz a-t-il effectué lors de son séjour au Xinjiang ? Il s'agit d'une partie de l'exposé méthodologique qui doit figurer au début de tout document de recherche. Sans l'énoncé de la méthodologie, vous n'avez que des mots, pas une recherche scientifique", a tweeté Mme Huebel.
Elle a remis en question la méthodologie de M. Zenz et lui a demandé de lui fournir des notes de recherche sur le terrain ainsi que des articles publiés dans des revues à comité de lecture.
Ses propos ont déclenché une série d'offenses en ligne de la part de M. Zenz : l'Allemand a mis en doute le parcours académique de Mme Huebel.
Mme Huebel a déclaré à News.com.au qu'après l'échange avec M. Zenz, son compte Twitter avait été supprimé pour "usurpation d'identité" et n'avait été rétabli qu'après que l'université Monash eut écrit à la plateforme de réseaux sociaux, à sa demande, pour confirmer qu'elle y avait effectué des recherches.
En mars de cette année, Mme Huebel a publié un tweet révélant son intention de se rendre au Xinjiang en 2024, d'étudier la manière dont les Ouïgours ont contribué au développement du Xinjiang et d'examiner la croissance de leur population.
A propos de ces attaques personnelles de la part des médias, des extrémistes et des foules en ligne, Mme Huebel a dit qu'ils espéraient simplement qu'elle soit un robot et qu'ils ne voulaient pas qu'elle soit une véritable universitaire, parce qu'ils ne voulaient pas qu'elle contredise leurs récits.
Mme Huebel, dont le nom de jeune fille est Maureen Ann Garwood, est née au Royaume-Uni et a obtenu deux diplômes de troisième cycle à l'université de Central Lancashire en 1977 et à l'université de Melbourne en 1999.
Souhaitant vivement se rendre au Xinjiang et explorer la région d'un point de vue académique, elle a souligné l'importance de mener des recherches de première main sur le terrain. Fin