NEW YORK, 26 mai (Xinhua) -- Une étude récemment publiée dans la revue Annals of Internal Medicine a mis en évidence une conséquence sous-estimée de toutes les violences armées aux Etats-Unis : le traumatisme mental à long terme infligé aux survivants les plus immédiats, c'est-à-dire ceux qui ont réellement été blessés par des armes à feu.
En examinant les données de 87 adultes blessés par arme à feu et qui ont dû séjourner dans des centres de traumatologie dans des villes du Midwest, les chercheurs ont découvert que ces patients présentaient des symptômes accrus de troubles de stress post-traumatique et de dépression.
"En particulier, ces survivants ont une qualité de vie nettement inférieure à celle des personnes qui n'ont pas subi ces expériences", a de son côté indiqué le portail d'information Salon dans son rapport sur l'étude.
Comme les auteurs l'ont écrit dans l'étude, "la qualité de vie liée à la santé des patients", qui était mauvaise au départ, l'est restée six mois après les incidents et est demeurée "bien en deçà des niveaux rapportés dans les études précédentes portant à la fois sur les populations blessées et sur la population générale".
"Cette étude fournit une image de l'expérience de santé mentale des survivants de la violence par arme à feu peu de temps après avoir été blessés", a commenté Sydney Timmer-Murillo, chercheuse en psychologie de la santé et des traumatismes au Medical College of Wisconsin, citée par Salon.
"Notre étude fournit des preuves que les survivants des violences par arme à feu signalent des symptômes de stress post-traumatique plus élevés et qui restent élevés six mois plus tard. De plus, leur 'qualité de vie liée à la santé', ou l'impact de la santé physique sur leur vie quotidienne, est médiocre après la violence armée et continue de l'être", a-t-elle conclu. Fin
