Photo prise le 24 mai 2023 montrant des fleurs et des jouets déposés en mémoire des victimes d'une fusillade de masse dans une école d'Uvalde, au Texas, aux Etats-Unis. (Xinhua/Wu Xiaoling)
L'aspect le plus tragique de chacune de ces dernières fusillades est peut-être l'absence totale de surprise.
NEW YORK, 25 mai (Xinhua) -- Au-delà des dommages causés à l'intérieur du pays, les fusillades dans les écoles américaines constituent une menace pour la sécurité nationale, dévastant la politique étrangère et la "puissance douce'' du pays, selon un article publié mercredi sur le site Internet du Council on Foreign Relations (Conseil des relations étrangères, un groupe de réflexion).
Depuis qu'un tireur a massacré 19 élèves et deux enseignants à l'école primaire Robb d'Uvalde, au Texas, les Etats-Unis ont connu au moins 40 fusillades dans des écoles, notamment à l'université de Virginie, à l'université d'Etat du Michigan et à l'école Covenant de Nashville, dans le Tennessee, indique l'article.
"Un accord bipartisan sur les armes à feu a été adopté en juin dernier, mais il ne contenait que des dispositions modestes. Le cycle - une violence effroyable, un appel au changement, puis une disparition progressive de la scène publique - s'est ainsi répété à de nombreuses reprises, chaque nouvelle fusillade rappelant aux enfants et aux jeunes adultes américains qu'ils ont été laissés seuls en première ligne de l'histoire d'amour de notre pays avec les armes à feu", indique l'article.
L'aspect le plus tragique de chacune de ces dernières fusillades est peut-être l'absence totale de surprise - à quel point les étudiants étaient préparés à leur sort et à quel point ils étaient sans défense face à la fureur d'un fusil semi-automatique AR-15, note l'article.
"Les élèves des Etats-Unis sont désormais conditionnés à croire qu'il s'agit de savoir quand, et non pas si, ils seront la cible d'une fusillade dans une école", indique l'article.
La leçon sobre et la triste réalité : il n'y a absolument aucune raison valable pour que les élèves américains, quelle que soit leur école ou leur niveau d'éducation, se croient à l'abri de la violence des armes à feu, ajoute l'article. Fin
