Les Etats-Unis, coupables de facto de nombreux risques internationaux (COMMENTAIRE) - Xinhua - french.news.cn

Les Etats-Unis, coupables de facto de nombreux risques internationaux (COMMENTAIRE)

French.news.cn | 2023-05-23 à 03:54

HIROSHIMA (Japon), 22 mai (Xinhua) -- L'Oncle Sam a eu plus de mal que jamais à cacher son nez de Pinocchio pendant qu'il tentait de manipuler ses alliés du Groupe des sept (G7) samedi, en fabriquant de toutes pièces une liste de dispositions anachroniques sous prétexte de "diminuer les risques" de la Chine.

Les Etats-Unis, un pays qui pratique constamment l'intimidation, sont largement reconnus comme les principaux coupables de nombreux risques et menaces au niveau international. Pourtant, ils crient haut et fort qu'ils "promeuvent un monde pacifique, stable et prospère" alors qu'ils déchirent le monde et mettent en péril la croissance économique des autres pays en brandissant l'épée de la "démocratique coercitive".

Dans le Communiqué des dirigeants du G7 d'Hiroshima qui vient d'être publié, le sommet détourné par Washington a promis d'intensifier tous les types d'aide en direction de l'Ukraine, une démarche qui jette de l'huile sur le feu dans le seul but de faire monter les tensions dans la région et de servir ses propres intérêts hégémoniques.

C'est un vieux tour que joue régulièrement ce pays belliqueux. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 jusqu'en 2001, sur les 248 conflits armés survenus dans 153 régions du monde, 201 ont été initiés par les Etats-Unis, soit 81% d'entre eux, selon des statistiques incomplètes citées dans un article de 2021 de la Société chinoise pour l'étude des droits de l'Homme.

Le communiqué comprend des commentaires sur la situation dans le détroit de Taiwan et des accusations concernant Hong Kong, le Xinjiang et le Tibet, qui relèvent purement des affaires intérieures de la Chine. Le G7 continue de prôner la paix des deux côtés du détroit tout en agissant en faveur d'une discrète "indépendance de Taiwan", en connivence avec les forces favorables à "l'indépendance de Taiwan" voire en soutien à celles-ci, ce qui sape gravement la paix et la stabilité dans le détroit.

Les Etats-Unis, en tant que plus grande puissance nucléaire du monde, ont fait toute une histoire de la puissance nucléaire de la Chine au cours de ce sommet au lieu de s'engager au "non-recours en premier" aux armes nucléaires. Ils ont continué d'étendre leur "parapluie nucléaire" en Asie de l'Est, créé des risques de prolifération nucléaire en menant un projet de coopération sur des sous-marins nucléaires avec le Royaume-Uni et l'Australie, et fermé les yeux sur le rejet dans l'océan des eaux usées de la centrale nucléaire de Fukushima.

A Hiroshima, où les Etats-Unis ont lâché une bombe atomique en 1945, Kiyomi Kawano, une survivante de la bombe, a indiqué à Xinhua que les armes nucléaires étaient quelque chose qui exterminerait la race humaine, déplorant le fait que le Japon n'a pas encore pris part au Traité sur l'interdiction des armes nucléaires.

En tant que plus grand saboteur du droit et de l'ordre internationaux, Washington vante un soi-disant "ordre international libre et ouvert", qui ne consiste en rien d'autre que les règles établies par un dictateur sur la base de "l'Amérique d'abord".

Dans le domaine de la sécurité politique, les Etats-Unis bafouent les dispositions de la Charte des Nations Unies telles que "l'auto-détermination", "la souveraineté" et "le règlement pacifique des différends" en lançant des guerres et en encourageant des "révolutions de couleur" dans des régions comme le Moyen-Orient. En outre, ils prévoient de renverser plus de 50 gouvernements étrangers et s'ingèrent de manière flagrante dans les élections démocratiques de plus de 30 pays. Quant à la sphère économique et commerciale, des données montrent que les Etats-Unis étaient à l'origine de deux tiers des violations des règles de l'Organisation mondiale du commerce, ce qui en fait véritablement le plus grand pays "transgresseur de règles" du monde.

Les Etats-Unis exercent leur coercition économique partout dans le monde. Au cours des dernières décennies, ils ont abusivement recouru à de lourdes sanctions unilatérales, des contrôles sur les exportations ou des tarifs douaniers supplémentaires, entre autres moyens de contenir leurs potentiels rivaux. Par ailleurs, ils sont obsédés par la "juridiction au bras long" et appliquent des lois telles que la "Loi sur les pratiques de corruption à l'étranger" et la "Loi sur le commerce avec l'ennemi" pour escroquer les autres économies. Faisant valoir sa puissance politique et militaire, Washington intimide les autres pays pour qu'ils choisissent un camp et "se dissocient" de la Chine malgré les pertes financières que cela représente.

Les membres du G7, sans compter les pays émergents, ne sont en aucun cas immunisés contre les pratiques coercitives de Washington. Les accords du Plaza signés en 1985 ont entraîné la chute de l'économie japonaise, alors deuxième économie mondiale, dans ses "décennies perdues", avant que les entreprises allemande Siemens et française Alstom ne soient elles aussi victimes de la grande opération américaine pour contenir le développement d'autrui.

Des experts ont évoqué les opportunités, la stabilité et la certitude que la Chine apporte au monde, soulignant que l'essence du communiqué du G7 était de restreindre voire empêcher le libre-échange et que cela freinerait la croissance économique mondiale, perturberait la chaîne d'approvisionnement internationale et empêcherait la collaboration économique.

Les Etats-Unis représentent une grande menace pour la stabilité financière mondiale. Au premier jour du Sommet du G7, le président américain Joe Biden a été forcé de partir au milieu d'un dîner de discussions et s'est rendu dans son hôtel pour régler des problèmes de dette américaine. La secrétaire du Trésor américain Janet Yellen avait récemment averti que le gouvernement américain pourrait être en défaut de paiement dès le 1er juin si le plafond de la dette n'était pas géré, ce qui fragiliserait l'économie américaine et menacerait la stabilité financière mondiale.

La crise de la dette, la crise bancaire et l'inflation auxquels sont confrontés les Etats-Unis sont dues à leurs politiques financières déficitaires, à leurs ajustements agressifs des politiques monétaires et à leur extrême polarisation politique, qui imposent leurs propres risques nationaux sur le reste du monde. Pire encore, Washington exerce aussi une pression sur d'autres pays en les menaçant de couper ou restreindre l'approvisionnement en dollars, la devise dominante dans le monde, provoquant ainsi de multiples chocs financiers.

A travers l'analyse de ce que Washington a fait pour aider les autres pays, au sein du G7 ou non, on voit le vrai visage de l'unique superpuissance mondiale. Il s'avère que la main cachée derrière une myriade de situations misérables et des souffrances de longue date n'est autre que celle des Etats-Unis. Fin

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