NEW YORK, 21 mars (Xinhua) -- Même si le taux de criminalité grave à Los Angeles, dans l'Etat américain de Californie, tend à baisser, les femmes et les filles afro-américaines encourent toujours davantage de risques de victimisation que tout autre groupe démographique, a rapporté dimanche The Brunswick News, un quotidien américain.
Dans le même temps, leurs décès et disparitions reçoivent beaucoup moins d'attention de la part des forces de l'ordre et des médias que d'autres races, a rapporté la même source citant un rapport du département des droits civiques de la ville.
Les résultats reflètent les charges supplémentaires imposées aux femmes afro-américaines, qui sont obligées de surmonter "l'instabilité financière, l'inégalité des revenus, l'insécurité du logement et une myriade d'autres risques potentiels pour la sécurité sociale", alors même qu'elles subissent l'impact disproportionné de la pandémie sur les communautés de couleur, selon le rapport.
"Les femmes noires connaissent une position unique de précarité à la suite de décennies de discrimination, fondée à la fois sur le racisme et le sexisme", a-t-il souligné.
Citant les statistiques du département de police de Los Angeles, le rapport a révélé que si les femmes afro-américaines représentent environ 4,3% de la population de la ville, elles représentent souvent 25% à 33% des victimes de violence. Fin
