TEHERAN, 25 janvier (Xinhua) -- Le ministère iranien des Affaires étrangères a imposé mercredi de nouvelles sanctions à un certain nombre d'individus et d'entités de l'Union européenne (UE) et du Royaume-Uni pour "soutien au terrorisme et incitation à la violence et aux troubles" en Iran.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, le ministère a indiqué qu'il s'agissait d'une action de représailles, citant comme raisons supplémentaires de ces sanctions leur ingérence dans les affaires intérieures de l'Iran, la diffusion de fausses informations sur l'Iran et leur participation à des sanctions cruelles contre des Iraniens.
Les sanctions, qui concernent trois entités et 22 personnes de l'UE, une entité et huit responsables britanniques anciens et en exercice, interdiront aux personnes visées d'obtenir des visas et d'entrer en Iran et gèleront leurs avoirs et leurs comptes bancaires en Iran, selon le communiqué.
Olivier Klein, ministre délégué auprès du ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la ville et du logement , le député européen Dietmar Koster, la procureure générale d'Angleterre Victoria Mary Prentis et l'ancien chef des services secrets britanniques Richard Billing Dearlove figurent parmi les personnes sanctionnées.
Lundi, l'UE a imposé des sanctions à plus de 30 responsables et organisations iraniens, dont des unités du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, pour leur réaction aux récentes manifestations dans le pays. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont également annoncé de nouvelles sanctions contre l'Iran le même jour. Fin
