Photo prise le 7 mai 2020 montrant l'annonce d'une fermeture temporaire affichée sur la fenêtre d'une librairie d'Amazon à Washington, D.C., aux Etats-Unis. (Xinhua/Liu Jie)
NEW YORK, 2 décembre (Xinhua) -- Les récentes séries de licenciements dans de grandes entreprises américaines marquent une rupture avec le schéma habituel alors que les dirigeants cherchent à surmonter leurs craintes d'un ralentissement économique : cette fois, les cols blancs ont été parmi les premiers et les plus durement touchés, a rapporté jeudi le Wall Street Journal.
"La demande a fortement chuté pour les professionnels des domaines des technologies, du droit, des sciences et de la finance, et les entreprises qui avaient augmenté leurs effectifs pendant la pandémie, en particulier les entreprises du secteur des technologies, ralentissent désormais l'embauche voire suppriment des emplois en mettant fin à certains projets ou en réduisant d'autres", précise l'article.
Ainsi, selon le Wall Street Journal, Amazon.com Inc. supprime environ 3 % de son personnel, soit jusqu'à 10.000 employés, dans ses divisions de vente au détail, d'appareils, de ressources humaines et autres, mais l'entreprise laisse en grande partie intacts ses effectifs de centaines de milliers d'ouvriers d'entrepôt.
Parallèlement, Meta Platforms Inc., la société mère de Facebook, concentre les licenciements dans ses équipes de recrutement et commerciales avec une baisse de 13 % de ses effectifs, soit environ 11.000 personnes, tandis que chez Ford Motor Co., Walmart Inc. et la société de mode éphémère H&M Hennes & Mauritz AB, les licenciements ciblent également le personnel salarié et de bureau, plutôt que les employés de la production ou de la vente au détail, a indiqué le journal.
"Il y a une très nette récession des cols blancs dans la demande de main-d'œuvre", aurait de son côté déclaré Julia Pollak, économiste en chef du site d'emploi en ligne ZipRecruiter Inc. Fin
