YAOUNDE, 10 octobre (Xinhua) -- Filbert Eko Eko, délégué régional de la santé publique de la région camerounaise du Sud-Ouest, a alerté lundi, dans une lettre circulaire, les unités sanitaires relevant de sa compétence de la présence de cas de variole du singe.
Se référant aux cas confirmés dans les districts sanitaires de Mbonge et de Kumba à la suite tests de laboratoire effectués au Centre Pasteur du Cameroun le 8 octobre, il a invité ses collaborateurs à entreprendre une mobilisation générale pour une réponse urgente à la situation. Le délégué régional n'a toutefois pas précisé le nombre de cas enregistrés.
Début juillet, la variole du singe a été détectée dans le Sud-Ouest, ainsi que dans les régions du Centre et du Nord-Ouest du pays. Le Cameroun est l'un des pays endémiques pour la variole du singe, a déclaré Linda Esso, sous-directrice de la lutte contre les épidémies et les pandémies au ministère camerounais de la Santé publique. Elle a souligné que la prise en charge de cette maladie devait être efficace et gratuite dans les établissements de santé des zones où des cas se produisent.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la variole du singe se transmet à l'homme par contact avec des personnes, des animaux ou des objets porteurs du virus. Il s'agit d'une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole. La variole du singe est rarement mortelle, avec un taux de mortalité d'environ 3 à 6 %, alors que la plupart des cas se résolvent d'eux-mêmes en deux à quatre semaines. Fin