Photo prise le 28 mars 2022 montrant le Capitol à Washington, aux Etats-Unis. (Xinhua/Liu Jie)
Deux anciens responsables de la Maison Blanche ont été auditionnés jeudi soir par la commission d'enquête de la Chambre des représentants sur l'assaut du 6 janvier 2021 contre le Capitole à Washington.
WASHINGTON, 21 juillet (Xinhua) -- Deux anciens responsables de la Maison Blanche ont été auditionnés jeudi soir par la commission d'enquête de la Chambre des représentants sur l'assaut du 6 janvier 2021 contre le Capitole à Washington.
A une heure de grande écoute, l'ex-conseiller adjoint à la sécurité nationale Matthew Pottinger et l'ancienne porte-parole adjointe de la Maison Blanche Sarah Matthews ont témoigné devant des parlementaires cherchant à détailler ce que le président de l'époque, Donald Trump, avait fait tout au long de cet événement violent.
"J'ai pensé que le 6 janvier 2021 était l'un des jours les plus sombres de l'histoire de notre nation et que le président Trump le traitait comme une occasion de célébration", a dit Mme Matthews. Elle et M. Pottinger ont fait partie d'une série de responsables de l'administration Trump qui ont démissionné ce jour-là en réponse aux actions du dirigeant républicain.
La commission a tenu huit auditions publiques en juin et juillet. Son président, le démocrate Bennie Thompson, a déclaré que d'autres étaient prévues en septembre.
Les partisans de Donald Trump ont dénoncé cette enquête comme une "chasse aux sorcières" politique destinée à le miner, lui et le Parti républicain.
Le 6 janvier de l'an dernier, des milliers d'individus, pour la plupart des partisans de M. Trump, ont pris d'assaut le Capitole à Washington et ont perturbé une session conjointe du Congrès en train de certifier les résultats de l'élection présidentielle de novembre 2020.
Environ 140 policiers ont été agressés lors de cette attaque, dont environ 80 de la police du Capitole et 60 de la police de Washington. Les autorités ont lié au moins cinq décès à cet événement.
Pire attaque contre le Congrès en plus de 200 ans, ce siège a conduit à la deuxième destitution de Donald Trump par la Chambre, peu avant la fin officielle de son mandat.
