Renvoyer la faute ne peut pas cacher le "Waterloo" américain dans la lutte contre la pandémie (COMMENTAIRE) - Xinhua - french.news.cn

Renvoyer la faute ne peut pas cacher le "Waterloo" américain dans la lutte contre la pandémie (COMMENTAIRE)

French.news.cn | 2021-08-13 à 17:58

BEIJING, 13 août (Xinhua) -- Depuis ses débuts, l'enquête menée par les services de renseignement américains sur les origines de la COVID-19 a suscité une inquiétude générale quant à la politisation de cette question scientifique, et a donc été contestée par des scientifiques du monde entier.

Avec les dernières révélations médiatiques selon lesquelles la Maison Blanche a envisagé de lancer une autre enquête si l'enquête en cours "s'avérait peu concluante", le motif américain est mis à nu : Washington a clairement pour objectif final d'alimenter l'hypothèse de la fuite de laboratoire pour détourner l'attention de ses échecs quant à la réponse à la pandémie et rejeter la faute sur la Chine.

Selon CNN, alors que l'enquête de 90 jours touche à sa fin, le renseignement américain n'a pas réussi à associer le virus mortel à l'institut de virologie de Wuhan "après trois mois d'examen des données et des renseignements originaux".

Cet échec de la tentative des services de renseignement américains n'est pas une surprise. De fait, la théorie infondée de la "fuite de laboratoire" a été largement moquée pendant toute une année et n'a pris de l'ampleur que cette année, après que Michael Gordon, auteur d'articles trompeurs ou totalement inexacts sur la prétendue possession par l'Irak d'armes de destruction massive dans la course à l'invasion de ce pays en 2003, eut fait allusion à un lien tiré par les cheveux entre le "personnel malade" d'un laboratoire de Wuhan et l'épidémie de COVID-19, citant un prétendu "rapport inédit du renseignement américain".

Même Anthony Fauci, conseiller médical en chef de la Maison Blanche, a ouvertement remis en question la "solidité" et la "fiabilité" des renseignements américains reliant l'origine de la COVID-19 au personnel malade d'un laboratoire de Wuhan dans une interview accordée au New York Times.

Depuis longtemps, la justification américaine pour suivre la piste de la "théorie de la fuite de laboratoire" est que les preuves de l'origine naturelle et de ladite théorie sont toutes faibles.

Cependant, comme l'ont soutenu de nombreux scientifiques, dont David Robertson, responsable de la génomique virale et de la bioinformatique à l'université de Glasgow, en Ecosse, un tel argument établit une "fausse équivalence" entre elles, car de nombreuses preuves pointent fortement dans une direction, celle d'un virus naturel.

Pour les dirigeants de Washington, faire de la Chine le bouc émissaire a longtemps été un stratagème opportun pour détourner le blâme de leur réponse désastreuse à la pandémie. Et pourtant, cette manœuvre politique ne trompe personne. Fin

Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn
Sponsored by Xinhua News Agency. Copyright © 2000- XINHUANET.com All rights reserved.