SHANGHAI, 21 juin (Xinhua) -- Mieux connu par beaucoup de Chinois pour des clichés sur ses montres, ses montagnes et son chocolat, le pavillon de la Suisse au Parc de l'Exposition universelle 2010 de Shanghai s'efforce de montrer au monde la puissance du pays dans le domaine de la science, qui est importante pour la communauté internationale.
Manuel Salchli, commissaire général adjoint et directeur du pavillon de la Suisse, a déclaré dans une interview à l'agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle), que les technologies avaient contribué à la prospérité durable dans le développement urbain, et que l'Expo de Shanghai offrait une opportunité précieuse pour son pays de présenter aux visiteurs du monde les idées et technologies utilisées chaque jour par les Suisses, qui leur permettent d'avoir une haute qualité de vie.
Le thème principal de l'Expo de Shanghai, "Meilleure ville, meilleure vie", est une opportunité idéale pour faire connaître la Suisse comme un pays d'innovation et respectueux de l'environnement, explique M. Salchli.
Le pavillon de la Suisse offre également une approche excitante et interactive pour le sous-thème de l'Expo : "l'interaction ville-campagne". Le concept global pour l'exposition est un équilibre entre l'homme, la nature et les technologies.
En se promenant dans le pavillon, les visiteurs peuvent découvrir un bâtiment à la façade interactive et intelligente, qui montre d'une manière amusante la quantité d'énergie encore inexploitée autour de nous.
La façade du pavillon est un treillis d'éléments en aluminium formant un rideau, par lequel les visiteurs accèdent à la zone urbaine située au rez-de-chaussez du bâtiment.
M. Salchli explique que la Suisse, en raison de la faiblesse de ses ressources naturelles, investit beaucoup dans son système éducatif, la recherche, la science et la technologie, et est toujours prête à innover. De nombreuses entreprises suisses cherchent plutôt à coopérer technologiquement et à établir des centres de recherche en Chine, plutôt qu'à y construire des usines.
"Novartis AG, par exemple, est devenu le dernier géant pharmaceutique à investir des ressources en Chine, annonçant en novembre 2009 son intention de faire de la Chine son troisième pilier mondial dans la recherche et le développement", ajoute M. Salchli. "C'est une bonne direction".