BRUXELLES, 7 février (Xinhua) -- Les autorités belges ont annoncé vendredi de nouvelles mesures de sécurité à Bruxelles après une série de fusillades cette semaine, marquées par un quatrième incident impliquant des coups de feu, dont un mortel à Anderlecht au sud-ouest de la capitale.
Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur, Bernard Quintin, et la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, ont souligné l'importance d'accroître la présence policière dans la capitale. Dès ce vendredi, des renforts de la réserve fédérale seront déployés à Anderlecht, accompagnés d'une surveillance renforcée dans les stations de métro et d'une augmentation du nombre d'agents dans certains quartiers sensibles.
En mars 2024, le gouvernement bruxellois avait identifié 15 quartiers problématiques, surnommés "hotspots", qui bénéficient d'une approche coordonnée en matière de sécurité.
Mme Verlinden a également insisté sur la nécessité d'intensifier la lutte contre le trafic d'armes et de stupéfiants, appelant à une coopération avec d'autres pays pour faire face à ce problème.
De son côté, M. Quintin a abordé la question de la fusion des six zones de police locale à Bruxelles, une mesure soutenue par le gouvernement fédéral, mais contestée par les bourgmestres bruxellois.
Avec plus d'un million d'habitants et un important flux de travailleurs et de visiteurs quotidiens, Bruxelles fait face à des défis en matière de sécurité. Les autorités fédérales affirment que ces mesures visent à garantir la sûreté des habitants et à restaurer l'ordre public. Fin
