VIENNE, 6 février (Xinhua) -- L'Agence pour les droits fondamentaux de l'Union européenne a déclaré jeudi que les "centres de retour" proposés pour les demandeurs d'asile dont la demande a été rejetée doivent se conformer aux lois sur les droits fondamentaux et ne doivent pas devenir des "zones sans droits".
L'Union européenne envisage d'établir des "centres de retour" dans des pays n'appartenant pas au bloc en tant qu'installations temporaires pour les demandeurs d'asile dont les demandes déposées dans l'Union européenne ont été refusées et qui attendent d'être expulsés vers leur pays d'origine.
Selon un exposé de position de l'agence basée à Vienne, même si elles sont situées à l'extérieur de l'Union européenne, ces installations de retour doivent adhérer aux garanties de droits fondamentaux en vertu du droit européen, et les Etats membres resteront "responsables des violations des droits dans les centres et durant les transferts quels qu'ils soient".
"Les centres de retour prévus ne peuvent pas devenir des zones sans droits", a déclaré Sirpa Rautio, directrice de l'agence. "Ils ne respecteront le droit de l'Union européenne que s'ils incluent des garanties de droits fondamentaux solides et efficaces".
L'Agence pour les droits fondamentaux a en outre décrit les principales garanties qui devraient être en place avant d'établir les centres de retour, notamment "la conformité aux droits fondamentaux, la garantie des accords juridiquement contraignants pour protéger les droits des personnes et la mise en place de systèmes indépendants de surveillance des droits de l'homme". Fin
