BRUXELLES, 27 janvier (Xinhua) -- Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont convenu de commencer à assouplir les sanctions contre la Syrie, a déclaré lundi Kaja Kallas, haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Dans un entretien avec les journalistes à l'issue d'une réunion axée sur les questions géopolitiques, Mme Kallas a déclaré que l'UE envisage de lever les sanctions contre la Syrie qui entravent le plus la reconstruction rapide du pays, tandis que les sanctions liées aux armes et au commerce des armes resteront en place.
"Nous visons à progresser rapidement", a-t-elle déclaré, en ajoutant : "mais nous sommes également prêts à faire marche arrière si la situation s'aggrave".
Mme Kallas a également réaffirmé le soutien de l'UE à une solution à deux Etats, répondant à la suggestion du président américain Donald Trump de relocaliser les Palestiniens dans d'autres pays. La réalisation de la paix exige un pied d'égalité pour les deux Etats, a-t-elle souligné.
La mission d'assistance de l'UE au poste-frontière de Rafah reprendra en février, en surveillant la frontière entre Gaza et l'Egypte pour soutenir le cessez-le-feu, a déclaré Mme Kallas, ajoutant que la mission a été approuvée par la Palestine, Israël et l'Egypte.
Concernant le Groenland, un sujet soulevé par M. Trump, Mme Kallas a mis l'accent sur l'unité européenne et l'importance de renforcer les politiques de l'UE au lieu de simplement réagir aux actions des Etats-Unis. Fin
