SEOUL, 12 décembre (Xinhua) -- Le parlement sud-coréen a adopté jeudi des projets de loi visant à nommer des conseillers indépendants pour enquêter sur l'accusation d'insurrection du président Yoon Suk-yeol concernant sa déclaration de loi martiale et les scandales impliquant la première dame, d'après des médias locaux.
Sur les 283 législateurs de l'Assemblée nationale présents à la session plénière, 195 ont voté en faveur du projet de loi sur le procureur spécial contre M. Yoon, 86 ont exprimé leur désaccord et deux se sont abstenus.
En vertu du projet de loi, le président est tenu de choisir et de nommer un procureur parmi ceux recommandés.
Si M. Yoon y oppose son veto, le projet de loi devrait être soumis à un nouveau vote au cours duquel au moins deux tiers des 300 membres de l'assemblée devraient voter pour qu'il soit adopté.
M. Yoon a décrété la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, qui a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Les agences d'enquête se sont penchées sur la rébellion et autres accusations contre M. Yoon, qui est devenu le premier président en exercice du pays placé sous une interdiction de voyager à l'étranger.
Entre temps, sur les 282 législateurs qui ont participé jeudi au vote sur le projet de loi du conseiller spécial contre la première dame Kim Keon-hee, 195 étaient pour et 85 contre, avec deux abstentions.
L'enquête porte sur des allégations de manipulation du cours des actions, d'ingérence dans la nomination des candidats aux élections partielles de 2022 et aux élections législatives de 2024, ainsi que de manipulation de l'opinion publique lors de l'élection présidentielle de 2022.
Les trois précédents projets de loi contre la première dame ont été rejetés par M. Yoon et abandonnés lors d'un nouveau vote. Fin