BEIJING, 27 novembre (Xinhua) -- Le 5e Forum de haut niveau des chercheurs chinois et français s'est tenu lundi à l'Université Zhongshan (Université Sun Yat-sen), à Guangzhou, dans la province chinoise du Guangdong (sud). Plus de 90 universitaires des deux pays ont échangé leurs points de vue sur le thème "Modernisation: vision partagée et voies aux caractéristiques distinctes".
"La modernisation est une vision du développement de tous les pays et une aspiration commune des peuples du monde", a déclaré Wei Haisheng, membre de la Commission des Affaires étrangères du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois et ancien vice-président de l'Institut de recherche sur l'histoire et la littérature du Parti relevant du Comité central du Parti communiste chinois. "Il faut trouver une voie qui s'adapte aux conditions nationales de chaque pays."
Selon lui, la modernisation chinoise ne consiste pas à poursuivre seulement son propre développement, et encore moins à nuire aux autres pour son propre bénéfice, mais à promouvoir l'ouverture et l'inclusion afin de partager les opportunités de développement avec le monde.
Guillaume Roubaud-Quashie, président de la Fondation Gabriel Péri, a noté que la France et la Chine ont certains points communs. L'un d'entre eux est l'idée que le monde ne peut pas être dirigé par un ou deux pays, mais chaque pays doit être là pour décider comment le monde doit être. C'est l'idée du multilatéralisme que partagent les deux pays, et pour laquelle ils travaillent ensemble dans le cadre des Nations unies.
Notant que la réalisation du développement aujourd'hui est compliquée par les logiques de compétition et d'affrontement, et de priorité accordée au profit de quelques-uns, il a affirmé que "c'est la liberté et la coopération qui permettraient d'ouvrir résolument un chemin de dignité et d'émancipation."
Selon Gao Song, président de l'Université Zhongshan, la pratique de la Chine et de la France dans le processus de modernisation a non seulement donné une forte impulsion au développement des deux pays, mais également fourni des références utiles pour la modernisation d'autres pays dans le monde.
Le forum est une opportunité pour les chercheurs chinois et français de renforcer les connaissances et la compréhension mutuelles ainsi que d'analyser les points communs et les différences entre les deux pays dans la poursuite de la modernisation, fournissant ainsi un bon soutien intellectuel à la coopération et au développement futurs des deux pays, a poursuivi M. Gao. Fin
