DAMAS, 29 septembre (Xinhua) -- Au moins 17 personnes, dont quatre combattants syriens affiliés à des milices soutenues par l'Iran, ont été tuées dimanche dans une série de frappes aériennes non identifiées sur la province syrienne de Deir ez-Zor (est) et ses environs, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les frappes ont ciblé des positions tenues pas des milices iraniennes et irakiennes, y compris une station radar et un quartier général sur une colline proche de la capitale provinciale Deir ez-Zor, ainsi qu'une base militaire et deux entrepôts dans la ville d'al-Boukamal, dans la campagne est de la province près de la frontière irakienne, selon l'organisme de surveillance du conflit basé au Royaume-Uni.
L'OSDH a décrit les frappes de généralisées et très bien coordonnées, qui ont touché sept objectifs.
Dans un autre article, l'observatoire a indiqué qu'une frappe israélienne avait visé le même jour un site situé dans la campagne de la province centrale de Homs, à proximité de la frontière libanaise.
Cette frappe a touché un site non identifié près d'un point de contrôle militaire dans la région de Wadi Hanna, dans la campagne de Qousseir au sud-ouest de Homs, a expliqué l'OSDH, ajoutant qu'aucune victime n'avait été signalée jusqu'à présent.
D'après l'observatoire, la frappe avait pour objectif de restreindre les mouvements du Hezbollah et d'empêcher ses transferts d'armement à travers la frontière.
Ces incidents ont eu lieu dans un contexte de tensions accrues dans la région, alors que l'armée israélienne a intensifié son offensive contre le Hezbollah au Liban.
Depuis le début de l'année, Israël a lancé 86 frappes sur le territoire syrien qui ont tué 221 militaires, dont des soldats de l'armée syrienne et des combattants pro-iraniens, et 24 civils, selon les données publiées par l'OSDH. Fin