|
French.xinhuanet.com | Publié le 2022-04-16 à 10:15
Un piéton passe le 7 novembre 2013 devant le logo géant de Twitter sur le fronton de la Bourse de New York, aux Etats-Unis. (Xinhua/Wang Lei)
Twitter a annoncé vendredi que son conseil d'administration avait adopté à l'unanimité un "régime des droits des actionnaires" à durée limitée, suite à une proposition d'achat du réseau social par Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX.
SAN FRANCISCO, 15 avril (Xinhua) -- Twitter a annoncé vendredi que son conseil d'administration avait adopté à l'unanimité un "régime des droits des actionnaires" à durée limitée, suite à une proposition d'achat du réseau social par Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX.
Ce mécanisme, souvent appelé "pilule empoisonnée", réduira la probabilité qu'une entité, une personne ou un groupe prenne le contrôle de Twitter par l'achat d'actions sur les marchés sans payer à tous les actionnaires une prime de contrôle appropriée ou sans laisser suffisamment de temps au conseil d'administration pour prendre des décisions éclairées et des mesures dans le meilleur intérêt des actionnaires, a expliqué l'entreprise.
Un tel "régime des droits des actionnaires" n'empêchera cependant pas le conseil d'administration de s'engager avec des parties ou d'accepter une proposition d'achat s'il estime que c'est dans le meilleur intérêt de Twitter et de ses actionnaires, a ajouté la société.
Cette "pilule empoisonnée" est similaire à d'autres mécanismes adoptés par des entreprises cotées en bourse dans des circonstances comparables. Dans ce cadre, elle pourra être activée si une entité, une personne ou un groupe acquiert 15% ou plus des actions de Twitter dans le cadre d'une transaction non approuvée par le conseil d'administration.
Elon Musk a annoncé jeudi qu'il avait fait une offre pour acheter Twitter, se disant prêt à payer 54,20 dollars par action pour acquérir 100% de l'entreprise. Une telle offre, entièrement en numéraire, valoriserait le réseau social à environ 43 milliards de dollars.
Le milliardaire a toutefois reconnu qu'il n'était "pas sûr" de pouvoir réellement acheter Twitter, ajoutant qu'il existait un plan B si son offre initiale venait à être rejetée.■