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French.xinhuanet.com | Publié le 2022-04-16 à 03:53
TÉHÉRAN, 15 avril (Xinhua) -- Un haut responsable iranien des droits de l'homme a condamné vendredi les rapports annuels "hypocrites et déviants" des États-Unis sur la situation des droits de l'homme dans d'autres pays en 2021, notamment en Iran.
Dans un tweet, Kazem Gharibabadi, adjoint du chef du pouvoir judiciaire pour les affaires internationales et secrétaire du Haut Conseil des droits de l'homme du pays, a dit que les États-Unis, en tant que principal violateur des droits de l'homme, ne sont pas en position de commenter la situation des droits dans d'autres pays.
Il a fait ces remarques en réaction aux rapports annuels du département d'État américain sur les pratiques en matière de droits de l'homme publiés mardi.
Les rapports américains visent à détourner l'opinion publique mondiale des violations flagrantes des droits de l'homme commises par Washington et de sa construction de faux modèles dans ce domaine, a affirmé M. Gharibabadi, cité par l'agence de presse des étudiants iraniens.
Exprimant ses préoccupations quant à la situation des droits de l'homme aux États-Unis, le responsable iranien a dit que la société américaine souffrait toujours de discrimination raciale et d'injustice en 2021, tandis que les réfugiés et les migrants dans le pays étaient largement soumis à la violence et au harcèlement.
Le recours à la coercition ainsi qu'à des sanctions cruelles, inhumaines et unilatérales à l'encontre de certains pays ont été les traits marquants de la politique étrangère américaine au cours de l'année écoulée, a ajouté M. Gharibabadi.
"Le gouvernement américain, dont l'histoire est jalonnée de guerres, de coups d'État, d'agressions, d'assassinats, d'enlèvements, de blocus économiques et de meurtres d'innocents dans le monde entier, a été le principal violateur des droits de l'homme et, par conséquent, il n'est en aucun cas qualifié pour parler de concepts aussi sublimes que les droits de l'homme", a affirmé jeudi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, commentant également les rapports américains. Fin