LE CAP, 13 avril (Xinhua) -- Des professionnels africains du tourisme ont déclaré mercredi que le continent attendait du reste du monde qu'il l'aide à rétablir la bonne santé de son secteur touristique et ceci de manière durable.

"Si l'on prend l'exemple de l'Afrique du Sud, lorsqu'on a des manifestations ou quelque chose qui fait la une de la presse internationale, tout d'un coup, ce pays est violent, l'Afrique du Sud est mauvaise", a déploré Tshifhiwa Tshivhengwa, directeur général du Conseil professionnel du tourisme d'Afrique du Sud, lors du salon WTM Africa qui s'est tenu du 11 au 13 avril au Cap.

C'est tout le continent qui fait face à une situation semblable à celle de l'Afrique du Sud, a-t-il dit lors d'une table ronde consacrée à la relance du tourisme en Afrique sur fond de pandémie de nouveau coronavirus, estimant que l'image de marque et la communication de l'Afrique n'étaient pas suffisantes.

L'Afrique a besoin d'avoir un plan de crise pour savoir comment réagir, renforcer la confiance des touristes et s'assurer que les gens connaissent la situation réelle, a ajouté M. Tshivhengwa.

Un constat partagé par Mariette du Toit-Helmbold, fondatrice de l'agence de marketing touristique Destinate et ex-directrice générale de Cap Town Tourism. Selon elle, la confusion règne dans l'esprit des gens à propos du continent et certains "pensent que l'Afrique est un pays".

Aussi, a-t-elle prôné, le secteur privé doit s'impliquer davantage pour faciliter les voyages en offrant aux touristes des informations claires et de meilleure qualité.

Pour David Germain, directeur régional Afrique/Amériques à l'Office de tourisme des Seychelles, il faut faire du marketing sur les réseaux sociaux, car de nombreuses personnes consultent ceux-ci pour se rassurer ou se renseigner sur les voyages. Si les gens obtiennent des informations de voyageurs, ils pourront avoir une certaine confiance, a-t-il espéré. Fin