CANBERRA, 29 mars (Xinhua) -- Les problèmes de santé mentale provoqués par la pandémie de COVID-19 aux Etats-Unis sont à la fois prévalents et persistants, a rapporté le site d'information australien The Conversation.

Plus d'un cinquième des adultes américains ont signalé une dépression probable au printemps 2020 et au printemps 2021, indique l'article, citant une étude menée par des chercheurs de l'Université de Boston.

L'étude nationale de mars 2020 a mesuré la santé mentale, lorsque 27,8% des adultes américains ont signalé des symptômes de dépression, tels qu'une perte d'intérêt pour les activités ou un sentiment de déprime ou de désespoir. Ce chiffre était plus de trois fois supérieur à l'estimation nationale de la dépression avant la pandémie, qui était de 8,5%.

"Ce qui nous a le plus frappés, c'est qu'un an après le début de la pandémie, les taux de dépression restaient élevés, malgré les signes encourageants de réduction des infections et des décès", note l'article.

En avril 2021, alors que les gens recevaient des injections de vaccin et que les médecins cherchaient de meilleurs traitements contre la COVID-19, le taux d'adultes signalant des symptômes de dépression est passé à 32,8%.

"Pire encore, ce chiffre plus élevé de 2021 comprenait 20,3% de personnes qui avaient signalé des symptômes de dépression à la fois en avril 2020 et en avril 2021. Ce résultat suggère que la mauvaise santé mentale due à la pandémie était à la fois prévalente et persistante".

"Près d'un million de vies américaines ont été perdues à cause de la COVID-19, et il y a eu près de cinq millions d'hospitalisations", selon l'article. "Nous pensons que l'impact durable de la pandémie sur la santé mentale de la nation est sans précédent." Fin