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French.xinhuanet.com | Publié le 2022-02-19 à 16:10
LONDRES, 19 février (Xinhua) -- L'expérience de l'ivermectine dans une prison de l'Arkansas reflète "la longue histoire de l'Amérique en matière d'abus médicaux des communautés de couleur vulnérables", a rapporté le Guardian.
Selon l'article, en août dernier, quatre détenus du centre de détention du comté de Washington, dans l'Arkansas (sud), se sont vus prescrire sans le savoir de l'ivermectine pour traiter la COVID-19, un médicament antiparasitaire couramment utilisé sur les animaux d'élevage.
Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies, ainsi que l'Administration des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), ont mis en garde contre son utilisation contre la COVID-19.
Ce traitement a fait subir aux détenus une série d'effets secondaires, notamment des problèmes de vue, des diarrhées et des selles sanglantes.
L'article souligne que ce qui s'est passé dans la prison "répète l'effroyable histoire du racisme de l'Amérique, car l'expérimentation qui aurait été imposée aux détenus de l'Arkansas rappelle une histoire macabre d'exploitation médicale par les autorités américaines envers les communautés et les détenus de couleur".
Le journal fait également référence à une recherche menée dans les années 1940, qui consistait à exposer délibérément des Guatémaltèques à la syphilis et à d'autres maladies sexuellement transmissibles. Fin