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French.xinhuanet.com | Publié le 2022-02-14 à 09:30
BEIJING, 14 février (Xinhua) -- A l'occasion de la Fête du Printemps de l'Année du Tigre, l'agence de presse Xinhua a invité le pianiste français Richard Clayderman et la jeune joueuse chinoise de guzheng Peng Jingxuan à jouer ensemble l'air chinois "La rivière Liuyang", offrant au monde un cadeau musical pour le Nouvel An chinois.
Quand le piano rencontre le guzheng, le dialogue transculturel sur le "cloud" a fait réagir les internautes chinois sur les réseaux sociaux.







"Je trouve que c'est un dialogue très intéressant. J'espère qu'un jour, j'aurai l'opportunité de me produire (sur scène) avec cette talentueuse joueuse de guzheng", a indiqué M. Clayderman à Xinhua.
"Le guzheng est un merveilleux instrument qui permet, comme le piano, de transmettre toutes sortes d'émotions", selon le pianiste français. "C'est intéressant pour moi d'apprendre d'où vient cette musique".

Il a expliqué qu'on lui a raconté l'histoire de la naissance de cette chanson, et expliqué pourquoi, après tant d'années, elle occupe toujours une place très importante dans la culture chinoise. "Ce que je ressens quand j'analyse cette mélodie, c'est beaucoup de fraîcheur, de légèreté, de tendresse et de bonne humeur".
"La tradition musicale chinoise, c'est très différent de la tradition musicale occidentale. Et c'est cette différence qui m'intéresse et qui m'a fait chercher toujours le moyen de réunir ces deux traditions en utilisant ce merveilleux instrument qui est le piano", a-t-il dit.
Peng Jingxuan, artiste déjà connue sur les réseaux sociaux chinois, souhaite rendre le guzheng plus connu en France et faire en sorte que les Français puissent apprécier la musique traditionnelle chinoise.

"Lorsque j'étudiais en France, j'ai vu de magnifiques performances d'excellents artistes de rue. Je les ai beaucoup appréciées alors j'ai pensé à essayer moi-même puisque je n'ai jamais vu jouer de guzheng ou d'instruments de musique chinois dans la rue, puis j'ai effectué ma première séance", a relaté la jeune joueuse chinoise.
"Une fois, quand j'ai fini de jouer, une jeune fille me peignait au loin et m'a remis le tableau après. Et j'ai rencontré un vieux monsieur qui m'a parlé, me disant qu'il ne pouvait pas comprendre le morceau, mais qu'il sentait les montagnes et les rivières de Chine dans sa tête et qu'il voulait aller voir ces paysages quand il en aurait l'occasion. Il y avait aussi des ressortissants chinois me remerciant d'avoir apporté une telle performance nostalgique de chez eux qui leur a plu", a-t-elle poursuivi.