NANNING, 5 février (Xinhua) -- Scanner le code sanitaire, réserver un ticket sur l'application du téléphone, se faire prendre la température corporelle...

Après une série de mesures de prévention et de contrôle effectuée en seulement trois minutes, Romain Roux entre dans le musée ethnique du Guangxi pour découvrir la culture et les coutumes ethniques de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine).

Cette année, la fête du Printemps, célébration la plus importante pour les Chinois, tombe le 1er janvier. Il s'agit de la troisième fois que M. Roux, professeur de français âgé de plus de 40 ans, passe cette fête à Nanning, chef-lieu du Guangxi. Pour célébrer le Nouvel An chinois, il a choisi d'effectuer une aventure particulière : visiter le musée ethnique du Guangxi.

"C'est un instant de dialogue avec l'histoire et la culture ethnique pour nous deux", indique M. Roux, en tenant la main de son fils de cinq ans. "Et puis, je me sens en sécurité ici, car l'épidémie de COVID-19 est bien contrôlée."

Le musée que M. Roux découvre rassemble plus de 50.000 pièces de tambours en bronze, de costumes, de tissages et de broderies, d'outils en pierre, ainsi que d'autres collections.

Dans la salle d'exposition, M. Roux admire les costumes ethniques avec une attention soutenue. "Quels magnifiques vêtements ! Ces costumes ethniques ont vraiment leurs propres caractéristiques", remarque-t-il, "Depuis quinze ans que je vis au Guangxi, je trouve que chaque groupe ethnique est unique, mais qu'ils se respectent tous et vivent en harmonie."

Pendant la visite, il est attiré par les photos de la peinture rupestre. "Je n'arrive pas à croire que ces peintures aient plus de 2.000 ans. Elles sont encore claires et ont des couleurs vives", s'extasie M. Roux.

"Vous voyez ? Les personnages dans les peintures sont en train de danser et de chanter ! Peut-être qu'ils célèbrent également une fête importante comme nous", indique-t-il.

Sur les panneaux indicateurs à côté, M. Roux est une nouvelle fois fasciné par la langue des Zhuang. "Il y a même des légendes en langue des Zhuang, c'est très intéressant. Je veux l'apprendre."

"Aujourd'hui, je comprends 'se montrer accommodant tout en gardant sa propre identité' ou 'unité dans la diversité'", se réjouit M. Roux, "Tout le monde vit en parfaite l'harmonie ici, et la culture de chaque ethnie est très bien conservée." Fin