WASHINGTON, 27 janvier (Xinhua) -- Le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, ont eu jeudi une conversation téléphonique pour discuter des tensions actuelles à la frontière ukrainienne.

Selon un communiqué publié par la Maison Blanche, M. Biden a réaffirmé le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine, dont "un soutien macroéconomique supplémentaire pour aider l'économie ukrainienne face aux pressions".

Il a également noté que, malgré le départ de membres de famille du personnel diplomatique américain sur place, l'ambassade des Etats-Unis à Kiev demeurait ouverte et pleinement opérationnelle.

M. Biden, selon le communiqué, a également exprimé le soutien de Washington à la résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine par le biais du format Normandie, un mécanisme établi en 2014 qui implique les diplomates français, allemands, russes et ukrainiens.

Il a dit espérer que le réengagement en cours des membres de ce dialogue quadrilatéral en faveur de l'accord de cessez-le-feu de juillet 2020 contribuera à faire baisser les tensions et à faire progresser les accords de Minsk. Ces derniers appellent à un cessez-le-feu immédiat entre les forces gouvernementales de Kiev et les groupes armés de la région du Donbass, tout en recherchant une solution diplomatique au conflit.

M. Zelensky a dit dans un tweet que, lors de l'appel, les deux dirigeants avaient discuté des "récents efforts diplomatiques de désescalade et se sont mis d'accord sur des actions communes pour l'avenir". Il a également confirmé que "les possibilités de soutien financier à l'Ukraine ont également été discutées".

Toujours jeudi, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a déclaré que l'OTAN et les Etats-Unis utilisaient l'Ukraine comme un levier géopolitique.

"L'Ukraine, malheureusement, est devenue, dans une certaine mesure, un jouet entre les mains de l'OTAN et des Etats-Unis, car l'Ukraine est utilisée comme un instrument géopolitique pour exercer une pression sur la Russie", a-t-il dit, cité par l'agence de presse RIA Novosti, lors d'un entretien avec des médias russes. Fin